La redac du mois de Mars...
Chaque mois, le même jour, à la même heure, les blogueurs qui le souhaitent écrivent sur le même sujet. Le sujet de la rédaction ce mois est :
"Votre pire expérience culinaire" ... (que vous ayez participé à sa conception ou que vous l'ayez seulement mangé).
Tout le monde a (je pense) au moins eu une fois dans sa vie une expérience gastronomique terrible. D’ailleurs j’ai hâte de lire les horribles souvenirs de Aurélie N, Aurélie V, Bertrand, bluelulie bv, Ervalena, Fred, Hervé, Isabelle, Jean-Marc, Jojo, Laurent, Nathalie, René. Si on exclu les confections culinaires ratées, parce que trop cuites carbonisées, trop crues, trop molles, trop salées, trop épicées, bref! tout ce qui tient d’un ratage du cuisinier plus que du plat lui-même, et bien non je n’ai pas de pire expérience culinaire… Rien ne me fait peur question nourriture, que ce soit au niveau goût, texture, odeur, rien ne me dégoûte… Petite, j’étais une inconditionnelle d’abats, de cervelles, de rognons, de tripes, de boudins, de langues de boeuf… Si à présent je mange plus (ou peu) de ces aliments, ce n’est pas par aversion, mais simplement parce que je limite ma consommation de produits carnés en général, surtout ceux dont je ne suis pas absolument sure de la provenance, de l’élevage et de l’abatage. Je suis une mangeuse d’huîtres invétérée, de coquillages et crustacées… Le hareng crue le samedi matin au marché d’Utrecht même pas peur… Les escargots, les grenouilles, le crocodile, le requin, l’autruche, les fromages qui puent, pourquoi pas les limaces, les grillons, les vers de terres (bon j’avoue que cru je ne pourrais pas mais bien préparé pourquoi pas ?). Les mélanges petit lu pâté, salé/sucré… Non je vous dit j’ai beau chercher, je vois pas…
Non je n’ai qu’un seul ennemi culinaire depuis la nuit des temps... Un seul et unique ennemi qui m’a pourri bien des repas, qui m’a suivi partout, dans tous les pays… Un ennemi que tout le monde aime et qui lorsqu’il apparait sur la table fait s’exclamer l’assemblée « Quoi bergère t’aimes pas ça!!?? Comme ta vie doit être triste » Oui parce qu’en plus de me pourrir les papilles gustatives, le traître me faisait passer pour quelqu’un d’incomplet culinairement parlant, voir quelqu’un de triste et d’ennuyeux à mourir… Comme si jamais, au grand jamais, je ne pourrais atteindre le nirvana culinaire sans apprécier ce dernier… Et que cet état de fait me rendait insipide, voir neurasthénique... Cet horrible personnage a bien des fois tenté de s’immiscer ni vu ni connu dans mon assiette (hein maman !) comme si le fait qu’il soit coupé en minuscules particules allait le rendre invisible… Mais je suis un vrai détecteur… Son goût doucereux, sa texture croquante, son odeur… Impossible que ce dernier échappe au flair de bergère. J’avais un espoir pourtant… Depuis toute petite j’entendais ma mère qui me disait que elle aussi ne l’aimait pas, mais qu’après ma naissance ce fut une révélation… J’attendis donc 32 années, 32 longues années à subir les « Mais si tu verras tu vas aimer ! Attends je vais passer la soupe, tu pourras ainsi la manger ! Je vais les couper gros afin que tu puisses les enlever facilement de ton assiette etc... » Comme si le fait d’enlever le traître (qui a macéré durant toute la cuisson) du plat allait enlever son goût (on m’a souvent prise pour une imbécile d’ailleurs)… J’ai été angélique, j’ai tout accepté, de les avoir dans mes pâtes, dans mon riz… Inlassablement je triais… J’attendais patiemment Choupinou, qui devait me délivrer de cette disgrâce. Et bien mes amis, la sentence est tombée il y a 19 mois. Toute ma vie durant, je resterai celle qui a été touchée par la malédiction de l’oignon… Pleurez sur bergère qui jamais ne connaitra la délectation de l'oignon...

"Votre pire expérience culinaire" ... (que vous ayez participé à sa conception ou que vous l'ayez seulement mangé).
Tout le monde a (je pense) au moins eu une fois dans sa vie une expérience gastronomique terrible. D’ailleurs j’ai hâte de lire les horribles souvenirs de Aurélie N, Aurélie V, Bertrand, bluelulie bv, Ervalena, Fred, Hervé, Isabelle, Jean-Marc, Jojo, Laurent, Nathalie, René. Si on exclu les confections culinaires ratées, parce que trop cuites carbonisées, trop crues, trop molles, trop salées, trop épicées, bref! tout ce qui tient d’un ratage du cuisinier plus que du plat lui-même, et bien non je n’ai pas de pire expérience culinaire… Rien ne me fait peur question nourriture, que ce soit au niveau goût, texture, odeur, rien ne me dégoûte… Petite, j’étais une inconditionnelle d’abats, de cervelles, de rognons, de tripes, de boudins, de langues de boeuf… Si à présent je mange plus (ou peu) de ces aliments, ce n’est pas par aversion, mais simplement parce que je limite ma consommation de produits carnés en général, surtout ceux dont je ne suis pas absolument sure de la provenance, de l’élevage et de l’abatage. Je suis une mangeuse d’huîtres invétérée, de coquillages et crustacées… Le hareng crue le samedi matin au marché d’Utrecht même pas peur… Les escargots, les grenouilles, le crocodile, le requin, l’autruche, les fromages qui puent, pourquoi pas les limaces, les grillons, les vers de terres (bon j’avoue que cru je ne pourrais pas mais bien préparé pourquoi pas ?). Les mélanges petit lu pâté, salé/sucré… Non je vous dit j’ai beau chercher, je vois pas…
Non je n’ai qu’un seul ennemi culinaire depuis la nuit des temps... Un seul et unique ennemi qui m’a pourri bien des repas, qui m’a suivi partout, dans tous les pays… Un ennemi que tout le monde aime et qui lorsqu’il apparait sur la table fait s’exclamer l’assemblée « Quoi bergère t’aimes pas ça!!?? Comme ta vie doit être triste » Oui parce qu’en plus de me pourrir les papilles gustatives, le traître me faisait passer pour quelqu’un d’incomplet culinairement parlant, voir quelqu’un de triste et d’ennuyeux à mourir… Comme si jamais, au grand jamais, je ne pourrais atteindre le nirvana culinaire sans apprécier ce dernier… Et que cet état de fait me rendait insipide, voir neurasthénique... Cet horrible personnage a bien des fois tenté de s’immiscer ni vu ni connu dans mon assiette (hein maman !) comme si le fait qu’il soit coupé en minuscules particules allait le rendre invisible… Mais je suis un vrai détecteur… Son goût doucereux, sa texture croquante, son odeur… Impossible que ce dernier échappe au flair de bergère. J’avais un espoir pourtant… Depuis toute petite j’entendais ma mère qui me disait que elle aussi ne l’aimait pas, mais qu’après ma naissance ce fut une révélation… J’attendis donc 32 années, 32 longues années à subir les « Mais si tu verras tu vas aimer ! Attends je vais passer la soupe, tu pourras ainsi la manger ! Je vais les couper gros afin que tu puisses les enlever facilement de ton assiette etc... » Comme si le fait d’enlever le traître (qui a macéré durant toute la cuisson) du plat allait enlever son goût (on m’a souvent prise pour une imbécile d’ailleurs)… J’ai été angélique, j’ai tout accepté, de les avoir dans mes pâtes, dans mon riz… Inlassablement je triais… J’attendais patiemment Choupinou, qui devait me délivrer de cette disgrâce. Et bien mes amis, la sentence est tombée il y a 19 mois. Toute ma vie durant, je resterai celle qui a été touchée par la malédiction de l’oignon… Pleurez sur bergère qui jamais ne connaitra la délectation de l'oignon...
