Dove va il mondo...
Bon ben voila, je me sens un peu comme une extraterrestre expatriée. Alors que toute ma blogosphere d’expats (1, 2, 3, 4) commente l’actualité française, a honte d’être français et veux distribuer des baffes moi je reste seulement bouleversée et attristée de voir ce qu’il se passe en banlieue. Ces jeunes n’ont aucunes excuses soit. Ces jeunes sont justes bon à jeter aux poubelles. Que des sous merdes qui font chier le bon citoyen qui paye ces impôts. Bref même qu’on n’aurait même pas l’idée d’essayer d’imaginer qu’on puisse les rattraper, non c’est foutu… des humanités à mettre aux ordures et pis c’est tout. Et puis merde y a pas de fumée sans feu. Alors si il y a une explosion de violence pour des raisons bidons à Villiers le bel, c'est bien qu'il existe un problème de banlieu sous jacent, plus profond, enraciné. Si 2 ados se tuent sur la fourgonnette du garde champêtre à Trifouilli les oies, il n'y a pas de déclenchement de violence. C'est bien qu'il y existe un problème de banlieues et pas uniquement un problème de jeunes....
Alors les amici ! oui vous qui sans doute avez eu une enfance et une adolescence à vous battre pour en arriver ou vous en êtes (oui oui ça me fait toujours marrer d’entendre les gens qui disent il suffit de vouloir pour pouvoir s’en sortir, lorsqu’on vient d’un gentil petit milieu bourgeois qui certes ne roulait pas sur l’or mais qui a tout de même tracé la voie), vous qui avez sans doute joué de la machette pour arriver jusqu'à la fac j'aimerais vous demander un truc... J’en ai connu des enfants d’immigrés. On était ensemble à la fac. Ils en ont chiés bien plus que vous tous réunis pour arriver où ils en sont, bien plus que nous tous réunis. Oui il y a des enfants d’immigrés qui s’en sortent, il y en a, mais peu. Car pour les enfants des quartiers difficiles il ne suffit pas de vouloir pour pouvoir. Et ce qu’il faut quand même réaliser, c’est que pour bosser correctement à l’école il faut un lieu de vie propice à ça. Et quoiqu’on en dise, les banlieues ce n’e sont pas des lieus propices à l’éducation, à l’apprentissage et ce même si il y a des écoles et des bibliothèques. Et puis tiens suis curieuse de savoir combien, parmi nous tous, ont grandis en banlieue et qui s’en est sortis. Autre petite réflexion. Prenons nous, dans leurs mêmes conditions. Je serais curieuse de savoir combien d’entre nous serions arrivés où nous sommes aujourd'hui.
Alors les amici, vous qui avez la solution, je voulais vous poser cette question. Disons qu’on les prend tous ces casseurs, qu'on les met dans un sac poubelle et qu'on les jette dans la Seine. Et so what ? On fait quoi après ? On continue avec les banlieues? Car oui on est pas racistes mais bon faut pas déconner, on les veut pas comme voisins. Je connais même des parents qui ne voulaient pas mettre leurs petits bouts à l’école maternelle car trop d’enfants d’immigrés. On ne sait jamais des fois que le petit Mourad tripote la petite Thérèse. La seule solution à mes yeux c’est d’éradiquer les banlieues et de diluer sa population. Après que ceci soit économiquement politiquement blablabla je m’en fous. Peut être qu’il est temps que la France accepte les enfants de ceux qui ont aidé à construire ce pays comme il se doit, et cesse de les garder à l’écart.
Je tiens à souligner que je ne défends pas les casseurs, je ne les approuve pas, et je ne leur trouve aucunes excuses. Rien ne pourra jamais justifier la violence. Et ça je le sais grâce à mon éducation et à mon instruction. J’ai eu de la chance, celle de naître dans une famille éduquée, aimante et dans un petit coin de nature tranquille… Et je serais bien incapable de savoir ce qu’aurait été ma vie si j’étais née à la place d’un casseur...